Les restrictions à l’internet depuis quelques jours en Guinée ont été l’un des sujets abordés par le porte-parole du gouvernement, Ousmane Gaoual Diallo, ce jeudi.
Lors de la rencontre qui s’est déroulée au porte-parolat du gouvernement, le ministre des Postes et Télécommunications a martelé : « l’internet n’est pas un droit. Ce n’est pas coupé, ça marche. Notre pays n’est relié que par un seul câble sous-marin. Ça, on ne va pas le répéter à chaque fois qu’il y a des problèmes. Il faut qu’il assume certaines positions. Chaque fois qu’il y a un journaliste interpelé ou questionné, on brandit la liberté de la presse. C’est bien. C’est une liberté qui est importante dans la démocratie, même dans un pays en construction. Cette liberté-là, ça concerne la responsabilité. L’un ne va pas sans l’autre. On ne peut pas revendiquer la liberté d’expression sans assumer la responsabilité qui va avec. A longueur de journée, quand un citoyen est inculpé par la justice, la plupart des médias font le procès dans leur studio. C’est un outrage. Quand quelqu’un est inculpé, il est présumé innocent. On ne le commente pas. Ce n’est pas le rôle de la presse de juger la justice. L’information judiciaire est encadrée. »
Selon lui, « c’est ensemble que nous allons tous faire évoluer cette liberté, que chacun joue son rôle de façon à ce que les choses se passent très bien, pour que le citoyen puisse avoir accès à l’information de façon objective ».