Après avoir assisté à la Convention du Parti démocrate, à Chicago, du 19 au 22 août, et animé à New York, le dimanche 25 août, un meeting qui a mobilisé plus de 4000 participants, je suis arrivé le lundi 26 août à Washington DC pour honorer une série de rendez-vous.
Dès mon arrivée, j’ai rendu visite au “Center for Strategic and International Studies” (CSIS) où j’étais attendu par l’équipe africaine du Centre composée notamment de William Mark Bellamy, Senior Advisor For Africa, Mvemba Dizolele, Director of The Africa Program, et Khasai Makhulo, Research Assistant, Africa Program.
J’ai ensuite été reçu au Congrès par Mme Alexis Arieff du Congressional Research Service (CRS) entourée de trois de ses collaborateurs et, à l’United States Institute of Peace (USIP), par M. Johnnie Carson.
Plus tard, j’ai été reçu au Département d’État par M.Richard C. Michaels, Director, Office of West African Affairs et Mme Sarah Krech, et au siège du NDI, par Dr. Christopher Fomunyoh entouré de quatre de ses collaboratrices dont Mme la Directrice adjointe Sophia Moestrup.
Nos échanges ont porté sur la transition en Guinée où on est fortement préoccupé par le report sine die du retour à l’ordre constitutionnel ainsi que le recul alarmant des libertés publiques et la récurrence des violations des droits de l’homme. Et, tout récemment, la volonté manifeste du Chef de la junte de candidater aux élections prévues pour le retour à l’ordre constitutionnel.
L’assassinat de 57 manifestants, le musèlement de la presse et le kidnapping par des agents de la gendarmerie et des forces spéciales, de Foniké Mangué et de Billo Bah, deux leaders du FNDC dont on est sans nouvelles depuis le 9 juillet, sont les dernières manifestations de la volonté de la junte de faire taire, par tous les moyens, y compris par l’élimination physique, toute critique ou contestation de sa gouvernance liberticide.
J’ai aussi partagé avec mes interlocuteurs américains mes inquiétudes face au déclin du soutien de la communauté internationale dans la défense de la démocratie et des libertés publiques en Afrique.
Source:
Lamasto Diallo