C’est avec un immense plaisir que j’ai animé, ce lundi 23 septembre, une conférence à Columbia University à New York, portant sur les répressions policières, les persécutions politiques et l’immigration en Guinée.
J’ai éprouvé une grande satisfaction à partager, avec un auditoire sensible à la violation des droits de l’homme, mon expérience de leader d’un parti d’opposition ayant subi, 16 années durant, des violences policières et des persécutions politiques en l’absence de tout recours, la justice étant inféodée à l’Exécutif, comme c’est toujours le cas dans mon pays.
Les échanges avec les étudiants ont été d’une grande richesse, non seulement par la pertinence de leurs questions, mais aussi pour l’intérêt qu’ils ont porté à ma présence et à mon expérience personnelle.
Je tiens à remercier le corps professoral et les étudiants de la Colombia University pour la qualité de nos échanges et pour m’avoir donné l’opportunité de visiter ce temple du savoir et d’échanger avec eux sur les violations des droits de l’homme et des libertés publiques, hélas toujours en cours dans mon pays.